On a un vrai problème démocratique
Par Jean-Dominique Michel.
Tout le monde le sait : il y a un énorme problème de corruption dans la politique de santé. La commission européenne a fait un rapport au Parlement Européen en disant que la corruption est généralisée dans le domaine de la santé et en particulier dans l'attribution de marché public. Il faut protéger les lanceurs d'alertes, ceux qui font savoir qu'il y a des problèmes. l'ancienne rédactrice en chef de The New England Journal of Medicine, qui est un des 4 plus grandes revues scientifiques, a dit " au bout de 20 ans je ne peux plus croire, les études qui apparaissent dans la littérature sont publiées pour pouvoir faire du business mais pas aux données de la science ". La rédactrice en chef !
Elle dit " je ne peux plus croire à aucune directive sanitaire édictée par l'état, parce que tout le système est configuré pour permettre à des industries de faire du profit mais pas de protéger la santé des gens ".
British Medical Journal qui est la plus intègre des grandes revues, vient de dire "La science est actuellement réprimée, pour des raisons politiques et financières. Le covid-19 a déclenché la corruption de l'Etat à grande échelle, elle est nuisible à la santé publique. Les politiciens et l'industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. La pandémie a révélé comment le complexe politique ou médical pourrait être manipulé, lorsque la bonne science est supprimée, les gens meurent. Un journaliste à la retraite, un de mes amis, a dit " en Suisse on peut parler de tout, on peut parler des banques, on peut parler de l'armement, on peut parler des pesticides, on peut parler d'alimentation, mais on ne peut pas parler de Pharma ". Le directeur d'un hôpital m'a dit " en Suisse c'est les pharmas qui gouvernent, le conseil fédéral est à leur service ".
Je peux soupçonner que le conseil fédéral a privilégié, et continue de le faire, des intérêts privés à l'encontre des intérêts de la santé de la population et du peuple à travers toute une série de mesures qui ont été extrêmement dommageables sur la santé publique et extrêmement bénéfiques pour les pharmas en question. Alors c'est le soupçon, je ne suis pas en train d'affirmer que c'est le cas. Mais pourquoi le Conseil fédéral a-t-il aussi peur de la transparence ? Pourquoi quand on achète le vaccin Pfizer, les seules données scientifiques dont on dispose sont celles qui ont été filtrées et bidouillées par Pfizer ? Pourquoi les universités suisses participent-elles à la fraude scientifique internationale, le scandale dans le Lancet au sujet de l'hydroxychloroquine, il y avait un professeur de Zurich dedans !
Donc on a vu une dérive absolument catastrophique qui pose un énorme problème de confiance. Parce que si le conseil fédéral privilégie des intérêts de pharma, de Gavi, du World Economic Forum, en négligeant la santé de la population on a un vrai problème démocratique.
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